Sources : Compagnie d'Aménagement des Eaux des Deux-Sèvres (CAEDS), Institution du Fleuve Charente
Le barrage Touche Poupard, (2) situé en amont de la Sèvre Niortaise sur le Chambon, assure plusieurs usages :
Son taux de remplissage en octobre 2012 s'élevait à 54%. Son remplissage s'est poursuivi jusqu'en janvier où il a atteint sa capacité maximale de stockage. Fin mars 2013, il est rempli à 100%.
Le barrage du Cébron (1), situé en amont du Thouet, assure les mêmes usages que celui de la Touche Poupard et sensiblement dans les mêmes proportions. Egalement correctement rempli en octobre (52%), son remplissage a été moins rapide que celui cité précédemment et arrive, fin mars, à un taux de remplissage s'élevant à 97%.
Les barrages de Mas Chaban (3) et Lavaud (4), situés en amont de la Charente, assurent un soutien d'étiage et constituent une source d'approvisionnement pour l'irrigation.
L'évolution de leurs niveaux est comparable à celle des retenues des Deux-Sèvres, mais à partir de taux de remplissage nettement inférieurs début octobre. Pourtant supérieur aux précédentes années, le remplissage des barrages en fin d'étiage reste faible (respectivement 23 et 10%). Fin mars, les deux barrages sont néanmoins remplis intégralement, suite notamment à un remplissage très important courant décembre 2012 - janvier 2013.
Capacité des barrages | |||
---|---|---|---|
Touche Poupard : 15 Mm3 | Cébron-Puy Terrier : 11,5 Mm3 | Lavaud : 10 Mm3 (dont volume utile : 9 Mm3) | Mas Chaban : 14,2 Mm3 ; (dont volume utile : 13,4 Mm3) |
Dans les Deux-Sèvres : Le remplissage s'est effectué progressivement d'octobre à mars. Fin mars, les deux barrages sont presque intégralement remplis :
En Charente : Les deux barrages étaient quasiment vides en octobre, avec un taux de remplissage inférieur à 25%. Les volumes stockés ont augmenté progressivement par la suite, jusqu'à atteindre leur capacité maximale en février. Fin mars, les deux barrages sont remplis intégralement, contrairement aux deux années précédentes.
En conclusion : malgré une situation d'étiage se prolongeant en automne, les taux de remplissage en octobre 2012 sont généralement supérieurs à ceux observés ces dernières années pour la même période. Les fortes précipitations ont rapidement permis le remplissage des barrages, qui sont alors presque intégralement remplis dès le mois de février 2013.